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Rubrique : Citoyenneté
Titre de l'Article : Pénurie de médecins dans le Haut-Pays
Auteur : Pierre LARDE
Créé le : 01-sept-2010       Dernière modification : 01-sept-2010
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Extrait de Nice-Matin.

La montagne n’attire plus les généralistes et le problème va s’accentuer avec les départs à la retraite de praticiens que personne ne viendra remplacer.

Si le littoral continue à attirer les médecins libéraux, le reste des Alpes-Maritimes commence à en manquer sérieusement. Une trentaine, à peine, est installée en montagne. Et ce chiffre, déjà faible, pourrait se réduire encore dans les années à venir. Au préjudice des patients, résidents et touristes, qui, pour une consultation, devront faire de plus en plus de kilomètres sur des routes parfois difficiles.

« Les médecins du haut-pays sont plus âgés que la moyenne (56 ans au lieu de 51 dans les A.-M. ou dans l’Hexagone, ndlr) », explique le président départemental de l’Ordre des médecins, le docteur Jacques Schweitzer. « Certains vont bientôt prendre leur retraite, quand, usés par la tache, ils ne vont pas l’anticiper. Comme beaucoup de départs risquent de ne pas être remplacés, la situation va devenir préoccupante... »


Peu ou pas de relève


Car la profession vire en montagne au sacerdoce, avec des visites occasionnant de longs déplacements en voiture et une charge de travail aggravée par les gardes de nuits et de week-ends. « Un nombre croissant de confrères ne souhaite plus travailler jusqu’à 65 ans. À cause de la pénibilité de la fonction, des honoraires peu ou pas revalorisés, de la pression de la Sécurité sociale pour réduire les transports en ambulances ou les prescriptions de médicaments » avance le Dr Schweitzer. « Et la relève, hélas, n’est pas vraiment là. Pour la plupart, les jeunes rêvent d’être salariés. Dans tous les cas, ils ne veulent pas travailler autant que leurs aînés. Ils aspirent aux loisirs, à une vraie vie de famille. Ils n’ont peut-être pas tort ».

D’ailleurs, ils sont de moins en moins nombreux à sortir de la faculté. La faute au numerus clausus, fixant le nombre maximum d’étudiants admis en deuxième année et qui, dans les A.-M., a chuté au cours de la dernière année universitaire de 131 à 124.

« On a encore perdu sept places, au motif que le département est trop bien pourvu », se lamente le Dr Schweitzer. « Ce quota est inique, ajoute Daniel Benchimol, doyen de la faculté de médecine de Nice, car il n’a aucun effet sur la densité du littoral, alimentée par des médecins venus d’autres départements. Par contre, il pénalise le haut pays, dont les fils et filles, désireux de travailler sur place, ont de plus en plus mal à entrer dans la profession ». Conscient du problème, le conseil général subventionne les installations et offre des bourses aux étudiants de troisième cycle s’engageant à officier ultérieurement en montagne. Sans parvenir, à ce jour, à inverser la tendance. « Entre la côte et l’arrière-pays », confirme une récente enquête du conseil national de l’Ordre des médecins « un fossé se creuse ».

Jean-Paul Fronzes (jpfronzes@nicematin.fr)

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Alors, et pourtant, toute une qualité de vie devrait attirer toute activité,
A qui à en faire la promotion, et de le faire savoir, d'encourager, et d'aider vers la bonne voie ?


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